- Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Clara Imbert, je suis une artiste française. Je vis actuellement à Lisbonne où je me suis installée après avoir fini mes études d’arts appliqués à la Central Saint Martins School à Londres, en 2017.
- Artiste plasticienne mais aussi photographe, quel est ton rapport à l’art ?
J’ai commencé mon processus artistique avec la photographie très jeune. Aujourd’hui encore, c’est un élément clé de mon travail ; le point de départ je dirais. La photographie est souvent, à tort, mise de côté en termes d’arts plastiques car c’est un medium au principe documentaire. Dans mon travail, au contraire, elle devient plus libre et abstraite, regagnant une dimension spatiale.
- Qu’est ce qui t’inspire ?
L’inspiration peut apparaître sous différentes formes ; qu’elle soit recherchée, spontanée voir même accidentelle. J’aime me balader, observer, contempler la couleur de la jupe d’une passante, regarder la lumière sur une fenêtre ou encore les géométries de l’espace ; ce sont tous ces moments qui enrichissent ma recherche artistique. Trouver l’inspiration dans l’inattendu et dans la vie de tous les jours.
- Pourquoi avoir choisi Lisbonne comme port d’attache ?
Pendant mes études j’ai eu la chance de rencontrer trois autres artistes avec lesquels nous avons créé un collectif qui s’appelle « ( ) Parenthesis » et nous avons décidé de tous déménager ensemble à Lisbonne. Aussi, je trouve que c’est une ville qui a beaucoup à offrir en terme d’espace et d’opportunités artistiques. J’y ai trouvé une communauté de créatifs très présente et en devenir.
- Quels sont tes projets en devenir ?
En ce moment se tient l’exposition DIS(PLACES), que j’ai conçu en collaboration avec Divine Southgate-Smith à la galerie FOCO à Lisbonne, qui se termine le 15 juin prochain. Sinon, je cherche à collaborer avec des ingénieurs et des scientifiques pour développer des nouveaux projets d’installations extérieures dans différents lieux en travaillant notamment autour de leur environnement, leur composition, leur lumière. En attendant, je continue à créer de nouvelles pièces dans mon atelier à Marvila pour de futurs projets d’expositions.
- Ton souhait le plus cher ?
Un de mes souhaits serait de voyager plus souvent. J’ai une liste d’endroits que j’aimerais visiter, découvrir des lieux presque inaccessibles, rencontrer et travailler avec des gens d’horizons totalement différents et créer de belles choses ensemble.
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