KEALAN LAMBERT

  • Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Kealan Lambert, j’ai 29 ans et suis franco-irlandais. J’ai été diplômé (DNSAP) des Beaux arts de Paris en 2012. Depuis j’ai dû jongler entre montage d’expositions dans les centres d’arts parisiens et mon propre travail de création à l’atelier. C’est un équilibre à trouver pour ne pas perdre le fil de la création.

J’ai pu participer à diverses expositions collective, notamment à la Galerie Maubert (Paris 3°) en Juillet 2014.

  • D’où vient cet intérêt pour l’art moderne ?

L’art Moderne m’a toujours séduit, mon grand-père ayant beaucoup peint et écrit sur les artistes modernes de son temps, cela m’a beaucoup influencé enfant. Par chance j’ai toujours baigné dans un univers créatif, côté irlandais marionnettistes, sculpteur, mime, côté français écrivain, peintres, danseuse.

Faire des études d’art a été comme une évidence, j’ai toujours occupé mes mains en dessinant ou bricolant.

  • Âme de collectionneur n’est-ce pas ?

Oui on peut dire ça ! Je collecte ou glane des objets de toutes sortes, qui on un interêt à mes yeux. Végétal, minéral ou plastique tout y passe, toujours un petit machin que je viens de trouver dans ma poche !

J’élabore ensuite des modes de présentation, in-situ ou mise en scène dans une boite comme des écrins pour des objets simples auparavant destinés à l’indifférence.

Mais je crois que tout le monde a fait ça un jour ?!

Ramasser un caillou, une branche, un coquillage à la plage qui fini dans le vide poche ou sur la cheminée. Certains botanistes ont consacré leur vie à répertorier de nouvelles espèces par exemple.

  • Quelles sont tes inspirations ?

Les scientifiques justement ! Je suis un amoureux de la nature, les nouvelles découvertes tant ornithologiques qu’astronomiques me passionnent.

La frontière entre sciences et art est mince à mes yeux. C’est de la recherche et la science a longtemps été représentée par les dessins d’artistes notamment.

  • Quels sont tes futurs projets ?

Je suis en perpétuel approvisionnement de ma collection,  je prépare par exemple ces temps-ci, des bocaux en verre surmontés d’une loupe, pour découvrir une nouvelle dimension des curiosités.

Je vais également participer à une exposition collective, proposée par Sophie Monjaret, qui s’intitulera  Devenir . Elle réunira une dizaine de jeunes artistes, qui s’investiront dans une expo, avec une scénographie collaborative et évolutive pendant un mois.

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