- Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Julien Achard, 30 ans, j’ai étudié les beaux arts en Angleterre et tous les boulots que j’ai fait depuis ont toujours eu un rapport au web.
Aujourd’hui je développe des projets web que ce soit de la vidéo, de la datavisualisation ou des sites internet. Je suis aussi co-créateur et directeur de la publication de la revue Nichons-nous dans l’Internet .
- D’où vient cet intérêt pour le web 2.0 ?
Je pense que c’est une question de culture, ma génération n’est pas née avec Internet mais certain d’entre nous ont eu une connexion assez rapidement dans leur vie (je pense vers 12/13 ans pour ma part). C’est en partie cette génération qui a fait d’internet ce qu’il est aujourd’hui. Il est donc logique de s’y retrouver car les références sont les mêmes. De la même manière que Friends ou la coupe du monde 98 télécharger mes 1ers albums sur Napster a fait partie de mon développement personnel. Je fais partie de cette génération qui a connu l’internet d’avant, celui des modems 56k qui a suivi son évolution et qui participe à celui d’aujourd’hui, ce qui rend la chose d’autant plus fascinante.
- Quel est le maître mot de ton travail selon toi ?
La diversité, c’est aussi cela l’intérêt d’internet. Si je devais faire uniquement de la datavisualisation par exemple, je serais très triste.
- Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans cette aventure?
En 2012, nous avions, avec Alexandre Léchenet et Enora Denis les 2 autre co-fondateurs, travaillé sur un projet de datavisualisation appelé Matière Primaire (http://matiereprimaire.fr) qui étudiait en image les élections françaises et américaines de 2012. Nous avions vraiment envier de continuer à travailler ensemble et le thème – Internet – associé à la forme – une revue papier – nous paraissait comme un bon moyen d’aller à rebours, de garder un esprit Internet dans les sujets traités, la mise en page, les liens avec la culture web… Tout cela en gardant une forme pus ancienne. C’est un moyen d’officialiser les choses, de les figer. Notre motto c’est : Imprimer Internet avant que ça ne s’arrête.
- As-tu un numéro favori ou une page web citée dedans que tu chéris particulièrement ? Et pourquoi ?
Assez logiquement, je vais préférer notre dernier numéro, car plus on avance et plus notre travail est abouti tant dans la forme que dans les articles.
- Quels sont tes futurs projets?
Continuer de développer la revue (être mieux distribués, faire un plus grand tirage, peut être une version bilingue).
À côté de ça, mes projets futurs ne sont jamais très loin du web, je développe en ce moment un web-documentaire et j’ai quelques projets (web fiction, édition… ) en cours d’écriture.
Comments