POLDER II // La nouvelle exposition GLASSBOX

  • Peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 28 ans, je suis née à Paris où j’ai grandi. En 2012, je suis sortie diplômée des Beaux-Arts de Paris, parallèlement à mon activité de plasticienne j’ai monté plusieurs projets en tant que commissaire et travaille depuis un an pour l’espace d’art Glassbox.

  • Qu’est ce que le Glassbox ?

Glassbox a été fondé en 1997 par des anciens étudiants de Beaux-arts, c’est en quelque sorte le premier artist-run space français toujours en activité. Nous sommes trois (Clémence Agnez et Adrienne Louves) à plein temps accompagnées de chargées de projets et de bénévoles.

Glassbox accompagne la jeune création contemporaine, nous avons vocation de soutien à l’émergence artistique, en offrant une première visibilité dans une démarche de professionnalisation des artistes accueillis. Pour cela nous proposons plusieurs appels à participation dans notre programmation annuelle en plus d’invitations.

Jusqu’au 15 février nous lançons un appel à participation : « Grande forme » permet aux artistes ou commissaires d’investir l’espace d’art pour une courte durée (3jours max/ avec une enveloppe budgétaire) et ainsi présenter son travail ou un projet particulier pour la première fois. Prochainement (+/- mi-mars) nous allons lancer un second appel pour notre résidence in-situ : l’Estive. Tout le mois d’août, un artiste ou collectif investit l’espace de la rue Moret et y développe un projet en lien avec l’environnement ou la morphologie du lieu. En septembre une exposition lui est consacrée.

  • Quel est le mot clé du POLDER II selon toi  ?

Pour la deuxième édition du programme POLDER le mot clef serait « quotidien ».

Le principe de POLDER est commander la production d’objets à des artistes ou designers, qui sont ensuite accueillis dans l’espace de manière « sous-marine » sans lancement officiel. Les objets font parti de notre décor quotidien, ils nous entourent. À la fin de l’année ils perdent leur valeur d’usage et sont présentés en tant qu’oeuvre lors d’une exposition collective. Ainsi après le vernissage je ne mettrai plus mon manteau sur « Torasde » ( d’ Adrien Goubet) en arrivant à Glassbox, de même que Clémence qui devrait se réhabituer à son ancien bureau après avoir adopté « Traînée » (de Louis Gary)

  • Quels sont tes futurs projets ?

Je participe à projet « The Mercury Theater » d’Elsa Philippe qui sera présenté dans une exposition collective à la Galerie Christophe Gaillard à partir du samedi 23 janvier. Une seconde exposition collective est prévue fin janvier, au Cœur, ONLY LOVERS, commissariat de Timothée Chaillou qui réunit environ 150 artistes.

Quant à Glassbox après POLDER II, un projet très secret sera lancé courant mars #staytuned. 😉

 

 

 

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