- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Sophie Monjaret, je suis sortie des Beaux Arts de Paris en 2011, j’étais dans l’atelier de Patrick Tosani. J’ai pratiqué pendant ces années d’atelier essentiellement la photographie argentique, appris le développement de mes images en laboratoire.
- D’où vient cet intérêt pour la photographie ?
L’intérêt que je porte à la photographie c’est l’histoire qu’elle raconte, la prise d’un fragment de réalité qui nous questionne. C’est la contemplation de moments ou de paysages qui nous fait ressentir des émotions, qui nous rappel un souvenir, qui nous fait voyager.
- Quelles sont vos inspirations ?
Je m’inspire du monde dans lequel je grandis, j’évolue. Des paysages sur ma route, des gens qui m’entourent.
Mes photographies ou mes dessins sont des images qui m’inspire l’écriture.
La peinture aussi m’a inspiré, les claires obscures de Caravage, Rembrandt, Georges de la Tour, pour une série que j’ai réalisée dans mon atelier. J’ai joué de la lumière naturelle et des contrastes que cet espace dégagait.
- Quel serait le mot clé de votre travail selon vous, si il devait y en avoir un ?
Sensible
- Quels sont vos futurs projets ?
Je travail depuis deux ans, en tant que commissaire, sur une exposition qui aura lieu du 8 mars au 7 juillet 2018, au Collège des Bernardins à Paris. Elle réunit 10 artistes, qui seront amené a travailler ensemble.
Le thème de l’exposition est « devenir ». Devenir me semble être une nécessité dans le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui, il est primordial de construire et d’intervenir avec les moyens qui sont les nôtres. Notre devoir d’artiste est de construire une vision d’aujourd’hui pour demain. «
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