Cet été on vous on a vu voyager un peu partout en Europe, braver la pandémie et le grand huit des restrictions. De la Grèce, à l’Italie en passant par le Portugal. Certains ont préféré le soleil de l’Espagne et plus particulièrement des Baléares. Et même si Ibiza reste l’île la plus emblématique de cet archipel où il fait bon vivre, ses voisines, Majorque, Formentera et désormais aussi Minorque, n’ont plus rien à lui envier.

Longtemps boudés par les touristes, Minorque est devenue en presque trois ans une destination tendance. Non seulement pour la beauté de ses calanques et de ses grandes plages encore préservées des complexes hôteliers, mais aussi pour les très beaux concepts d’éco-hôtels qui ont choisi d’y envoyer leurs décorateurs favoris. À commencer par Dorothée Meilichzon commissionnée pour le Menorca Experimental aux côtés de LRNCE qui y signe le linge de maison et quelques autres céramiques. Côté cuisine, tout est récolté sur place et le menu, signé Alex Larrea, regorge de surprises gustatives et visuelles. Pour venir parfaire ces mets gourmands ? Les créations élaborées par l’Experimental Cocktail club, évidemment.


À quelques kilomètres d’Alaior, on retrouve Mahon, la capitale de Minorque, qui suite à la colonisation britannique a vu naître la Mahonnaise, devenu notre mayonnaise. C’est d’ailleurs la seule chose à vraiment retenir de cette ville. En revanche, la petite commune de Ciutadella a attiré notre attention, non seulement pour son centre historique mais aussi pour son marché locale de poissons et de légumes. Et certainement, aussi, parce que c’est ici qu’a commencé notre très jolie rencontre avec Juan et sa femme, Magdalena. Les fondateurs de la marque de minorquines Guelmi.


Les minorquines sont ce que seraient les tropéziennes à St Tropez ou encore les espadrilles à Mauléon dans le pays Basque. Appelées moins communément avarcas, les minorquines ont vu le jour dans les années 50, conçues par les paysans eux-mêmes pour les protéger durant la saison chaude. Des chaussures ouvertes, plates, dotées d’une semelle imperméable et laissant le pied respirer grâce à une petite ouverture sur le devant protégeant leurs orteils des machines. Un modèle mixte qui, en à peine 20 ans, aura conquis l’ensemble de l’Archipel jusqu’à s’étendre en Europe.
Nous avons donc aujourd’hui le plaisir de vous présenter le fruit de cette collaboration entre Guelmi et Somewhere A Process. D’un commun accord il fallait que l’ensemble de la fabrication de cette collection capsule soit éthique et écologique. À commencer par le choix des matières premières : un cuir végétal en bambou et une semelle en pneu de voiture recyclé. Sans oublier un assemblage entièrement fait à la main et une quantité limitée afin de ne pas tomber dans la surproduction. Une collection destinée aux petits comme aux grands.




De quoi faire face à un été indien que ce soit en ville, à la campagne ou au bord de l’eau. Mais aussi de savoir quoi porter lors de vos prochaines vacances à l’autre bout du monde.
Sonya pour The Other Sight.
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